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Communication/Diffusion
Marie-Françoise George
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mariefgeorge@gmail.com
d’après Ce que je lisais aux morts
de Wladyslaw Szlengel
Adaptation et mise en scène
de Justine Wojtyniak
« La maison brûle. Qu’est-ce que vous emportez ?
Le feu ! » J. Cocteau
Władysław Szlengel (1911-1943) fut la voix grinçante du ghetto de Varsovie. Jeune chansonnier avant-guerre, il conduisait des revues satiriques au café « Sztuka » en compagnie de Wiera Gran et du pianiste Wladyslaw Szpilman (héros du film « Le pianiste » de Polanski).
Poète résistant, Szlengel se voit surtout « chroniqueur des naufragés ». Il lisait encore des « poèmes documents » à des gens qui croyaient en leur survie ; il voulait en faire « les mémoires du fond de l’enfer». Depuis, ces gens ont disparu : « En l’espace d’une heure, poursuit-il, ces textes sont devenus des poèmes que je lisais aux morts… »
Ici, contre l’anéantissement – le poète brandit son poème, contre la machinerie du totalitarisme – il oppose l’humour grinçant. Contre le quotidien terrifiant – il soulève des couches de souvenirs et berce l’inquiétude par son inébranlable foi dans l’humain et sa capacité de se sauver par la parole.
Avec l’acharnement et l’irrévérence propre à la jeunesse, le poète, dans le geste de la théâtralisation de ses textes devant les spectateurs réunis, invente et appelle à un art de penser.
Cette audace et cette force de dérision nous interpellent au présent.
Sur scène 3 interprètes en parlé-chanté-dansé pour questionner l’endroit de résistance. C’est un cabaret abstrait et grinçant, que nous inventons aujourd’hui sur une scène de théâtre
Extraits de Presse
« Un geste quasi miraculeux tourné vers notre société. Et aussi une matière théâtrale de haute valeur pour savoir comment aujourd’hui exercer sa liberté. A voir d’urgence »
Agnès Santi, La Terrasse
http://www.journal-laterrasse.fr/cabaret-dans-le-ghetto-2/« Célébration simple, bouleversante, d’un moment terrible de l’histoire de l’Europe. Musique, danse, rires, joies, rien de morbide dans ce spectacle. Un cabaret peut parler gravement de l’histoire, tout en nous divertissant… »
Armelle Heliot, Le Figaro« Cabaret dans le ghetto constitue également un superbe objet théâtral, mêlant à ces textes étonnants des musiques et chorégraphies originales pour donner à entendre la voix libre de Wladyslaw Szlengel. Stefano Fogher, comédien musicien, et Gerry Quévreux, comédien danseur, incarnent les diverses facettes de Wladyslaw Szlengel et transmettent avec talent le message du poète : l’élégance, la poésie et l’intelligence sont des actes de résistance et triompheront de la barbarie.
Un superbe spectacle, nécessaire, pour ne jamais oublier. »
Ruth Martinez, Libre Théâtre
http://libretheatre.fr/cabaret-ghetto-dapres-wladyslaw-szlengel/
Émissions radiophoniques
La Marche de l’histoire, Franceinter,
vendredi 12 janvier 2018, Par Jean Lebrun
Le témoin du vendredi : Emanuel Ringelblum et les archives du ghetto de Varsovie
https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-lhistoire-12-janvier-2018
Mémoires Vives, RCJ
Dimanche le 14 janvier 2018
https://memoiresvives.net/2018/01/14/szlengel-poete-du-ghetto-de-varsovie/
Production : Cie Retour d’Ulysse et Cie Planches du salut
Avec le soutien de l’ARCADI, de la SPEDIDAM – droits des artistes interprètes, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de la Fondation du Judaïsme Français et du magazine LA TERRASSE
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Soutien et accueil en résidence : Théâtre 13 ; La Fonderie/Théâtre du Radeau, Le Mans ; Le Théâtre Bastringue, Cosne en Allier; Théâtre de la Girandole, Montreuil ; Théâtre En Pièces, Chartres.
Remerciement à Halina Birenbaum, Jean-Yves Potel et à Mikolaj Grynberg
Site consacrée à la poésie de Wladyslaw Szlengel : http://www.zchor.org/szlengel/szlengel.htm