d’après la véritable histoire de Maurice Maeterlinck dans sa villa d’Orlamonde
À la fin de sa vie, Maurice Maeterlinck est parti en tournée de conférences aux États-Unis, abandonnant sa villa à divers « squatteurs ». A l’image de ses occupants, nous investissons la scène. La villa d’Orlamonde… Maison imaginaire et maison de la scène – l’espace qu’ouvre ainsi sur tous les possibles, l’espace de pressentiments et de souvenirs – vivant au rythme d’une partition musicale qui plonge ses habitants dans l’intime du Rêve. Avant de franchir le seuil, trois personnages frappent à la porte de la Villa Orlamonde. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Que font-ils là ?
Une troupe d’acteurs vagabonds ? D’étranges créatures ? Sont-ils des monstres d’eux-mêmes, qui revivent par bribes les souvenirs très confus de leur vie passée ou à venir ? À moins qu’ils ne soient les anciens locataires de cette maison ou ses fantômes ? Nous sommes allés à leur rencontre et désormais, ils ne veulent plus nous quitter. Ils s’accrochent à nos corps d’acteurs, nous obsèdent et nous dévorent. Les personnages attendent la visite de spectateurs. Et puis cette intuition de quelque chose à venir. Quelque chose de plus grand encore que la scène. Au loin, c’est toujours la Mort qui nous regarde. Parce que (T)ERRE est une tentative de poser à nouveau des questions : Pourquoi sommes-nous là ? Que sait-on sur notre propre fin ? Par quoi je me sauve ?